Category Archives: Conseil et accompagnement marketing

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Fonction marketing : recrutement en interne vs direction marketing en temps partagé

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Votre entreprise a développé des produits et des services qui sont en phase de trouver leur marché, vos carnets de commandes commencent à se remplir, vous avez trouvé des investisseurs. Il est temps de passer à l’étape supérieure et de mettre en place une véritable stratégie de marketing et de communication pour accompagner la croissance et/ou la levée de fonds. Le dilemme est de savoir s’il faut faire appel à des compétences externes sur le principe de la direction marketing en temps partagé ou recruter pour disposer de compétences internes …

Parce qu’il il n’y a pas de recette magique ni de réponse idéale, il s’agit avant tout de se poser les bonnes questions  pour arbitrer au mieux entre recrutement en interne et direction marketing en temps partagé !

Y a-t-il une culture marketing dans l’entreprise ?

Première question à se poser, celle de la culture du marketing. Dans nombre de secteurs très orientés vers la technique, le marketing est souvent perçu comme un mal nécessaire dans le meilleur des cas (et dans le pire des cas, comme un poste inutile et « vide de sens »). Il est donc important de savoir si l’intervenant, interne ou externe, devra mener une « campagne d’évangélisation » pour faire comprendre l’intérêt d’une démarche stratégique de marketing et remporter l’adhésion des parties prenantes à savoir, le dirigeant, le responsable de la R&D et le responsable commercial à minima.

Dans le cas où il sera nécessaire de convaincre de la pertinence de la démarche, une direction marketing en temps partagé saura peut-être mieux à même de mener cette mission car le consultant possèdera déjà des arguments pour défendre le projet. Ses recommandations seront probablement mieux entendues car elles pourront s’appuyer sur un audit préalable (souvent difficile à réaliser en interne).

Quelle est l’ampleur du chantier ?

Partez-vous de zéro ou avez-vous déjà engagé des démarches marketing ? Faut-il tout construire ou simplement améliorer et industrialiser ? Si vous devez démarrer votre projet marketing de rien, vous avez besoin de compétences et d’expérience. Il sera souvent plus pertinent de passer par un consultant externe, et surtout expérimenté, qui sera capable de mettre en place la stratégie, les méthodes et les outils de façon efficace et rapide. L’embauche d’un collaborateur pourra ensuite être pertinente, s’il est en mesure de s’approprier les méthodes et outils mis en place par le consultant et les développer sur le long terme.

Avez vous du temps ?

Autre élément important dans votre réflexion : le temps dont vous disposez pour mettre en place votre stratégie marketing. Le consultant externe prend, en théorie, plus rapidement la mesure de la mission (le consultant étant sensé comprendre rapidement les enjeux et problématiques de ses clients) mais un collaborateur interne aura aussi l’avantage de connaître le secteur d’activité et l’entreprise. Aussi, si votre temps est très limité, l’idéal est de pouvoir associer les deux forces, internes et externes…

…et de l’argent ?

Autre sujet qui fâche : le budget que vous comptez affecter à la mise en place de votre stratégie marketing. De quel budget disposez-vous ? Avez-vous les mains libres ou devez-vous optimiser votre budget ? Si vous devez mettre en place une démarche marketing complète, vous devrez faire appel soit à un consultant soit à un « marketeur senior ». Ce dernier aura forcément des prétentions salariales supérieures (ce qui est tout à fait légitime) mais est en théorie mieux placé pour développer votre marketing. Avec un budget réduit, vous pouvez être tenté d’opter pour un junior avec les risques que cela comporte. Il est alors intéressant de comparer le coût d’un consultant externe avec l’embauche d’un junior car les coûts sont souvent proches. Le consultant (expérimenté et digne de ce nom) sera peut-être plus cher à l’heure sur le papier mais passera moins de temps sur un même sujet, sera plus autonome et surtout plus efficace.

Pouvez-vous vous impliquer dans le process ?

En tant que dirigeant ou sponsor du projet, avez-vous du temps à consacrer à ce projet ? Pourrez-vous piloter et encadrer un collaborateur en interne ? Si vous recrutez, n’oubliez jamais qu’un collaborateur, même le plus performant du monde, aura besoin d’être managé et d’échanger avec vous. Ce qui est aussi valable, dans une moindre mesure avec le consultant, qui est sensé être plus autonome mais a besoin d’échanger avec vous un minimum.

Qui va piloter le projet ?

Il vous faut mettre un pilote dans l’avion du marketing, capable de coordonner les actions, de gérer les différents intervenants, internes comme externes, de vous alerter en cas de retard ou de dysfonctionnement. Un collaborateur interne aura plus de proximité avec les équipes mais peut manquer de recul. Il peut être plus impliqué affectivement dans le projet contrairement au consultant.

Êtes-vous prêt à recevoir des conseils et des contradictions ?

Cela peut paraître évident mais faire appel à un consultant qui prendra la direction marketing en temps partagé veut dire être prêt à recevoir des conseils. Mais aussi à être plongé sans ménagement dans ses propres contradictions, les dysfonctionnements de son entreprise, ses défauts de management ou de gestion. Le consultant, parce qu’il respecte une certaine déontologie et qu’il se doit de rester intègre et objectif, est là pour vous conseiller et vous « dire les choses en face ». Ce qu’un collaborateur ne pourra ou ne voudra pas toujours faire (et encore moins au sein d’une entreprise familiale).

Aussi, avant de bénéficier d’une direction marketing en temps partagé ou de faire appel à un consultant pour vous aider à construire un plan marketing qui sera ensuite appliqué en interne par votre responsable marketing, vous devez vous assurer que vous avez la capacité à l’écouter et à en tirer le meilleur parti.


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5 conseils pour séduire les acheteurs

AJEM Consultants donne son avis dans Marketing Magazine

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emarketing-logo-2015AJEM Consultants donne son avis dans Marketing Magazine et participe à ce très bon article sur les règles de base pour séduire les acheteurs

5 conseils pour séduire les acheteurs marketing magazine

 

[BtoB] Marketers: 5 conseils pour séduire les acheteurs

Le rôle des acheteurs devient de plus en plus central en BtoB. Plutôt que de contourner les services achats, élaborez un marketing ad hoc en cernant leurs priorités et en parlant leur langage. Suivez le guide. Ainsi séduire les acheteurs est à présent un élément à intégrer d’urgence dans la stratégie et surtout le discours marketing. Car même si le produit est technique, l’acheteur aura souvet un mot à dire et  pas seulement sur le prix !

C’est ce que propose Marketing Magazine dans son numéro de Décembre 2015. A ce titre, AJEM CONSULTANTS et Stéphanie Michel Amato font partie des experts interrogés sur ce sujet.

Retrouvez cet article sur : www.e-marketing.fr – « [BtoB] Marketers: 5 conseils pour séduire les acheteurs »

Retrouvez également notre dernier article à ce sujet sur le blog AJEM Consultants « Convaincre les acheteurs, ces nouveaux clients à séduire… »

 

Marketing Magazine dec 2015 janvier 2016 - 5 conseils pour séduire les achats
Cliquez sur l’image pour télécharger l’article

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rédaction de livre blanc et tribunes d'expert

Formaliser et rédiger un plan marketing ou comment passer de la théorie à la pratique

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Vous avez construit votre stratégie marketing ? Vous avez gagné en visibilité, vous savez où vous allez ? Tant mieux et bravo mais à présent, il s’agit de passer de la théorie à la pratique… Et l’outil qui va transformer vos beaux projets et vos bonnes intentions en actions concrètes et opérationnelles, c’est le plan d’actions marketing ! En effet, rédiger un plan marketing devient essentiel pour atteindre vos objectifs !

Petit rappel (qui peut toujours servir) sur l’intérêt et la façon de créer un plan marketing

L’objectif principal d’un plan d’action, comme son nom l’indique, est de déclencher l’action tout en en responsabilisant tous les intervenants concernés et en intégrant une notion de progrès continus.

Rédiger un plan d’action permet, avant toute chose, de prendre des décisions fondées sur des données concrètes, de formaliser les problèmes et de trouver des solutions associées et d’intégrer un projet dans un système plus global en général, dans le cas qui nous occupe, dans le plan stratégique global de l’entreprise. Son second effet « kisscool » est aussi d’instaurer une culture de résolution de problème et de développer une démarche d’amélioration continue. Le maître mot estdonc la RES-PON-SA-BI-LI-SA-TION car le plan d’action :

  • Agit sur la CAUSE et non sur le symptôme
  • Permet un engagement sur les MOTS
  • Réunit une équipe autour d’un même OBJECTIF
  • Développe la culture SOLUTION
  • Est NOMINATIF
  • Définit QUAND QUI COMMENT

Bref, la rédaction d’un plan d’action, vous l’avez compris, permet de disposer à la fois d’un outil pour baliser la route à parcourir mais aussi d’un moyen de contrôle, de pilotage et de suivi indispensable.

5 bonnes raisons de formaliser et rédiger son plan d’actions marketing

Rédiger un plan d’actions marketing n’est pas seulement un exercice de style préconisé par les manuels dédiés au marketing mais se révèle un outil adapté et pertinent pour :

  • vendre et défendre en interne votre projet marketing
  • en vérifier la cohérence globale et la faisabilité
  • croiser les impératifs de planification, de ressources et de budget
  • disposer d’un document de référence
  • réajuster votre plan d’action au fur et à mesure de la réalisation
  • résoudre plus aisément les problèmes

Comment s’y prendre et que mettre dans son plan marketing?

Il n’est pas toujours aisé de savoir quoi mettre dans un plan marketing, surtout lorsqu’il doit vous permettre de vendre et obtenir les moyens de le réaliser.

Généralement les plans d’actions marketing se construisent selon le modèle suivant :

  • Résumé : en général, il est rédigé en dernier et sa longueur ne doit pas excéder une page. Il contient un résumé des principaux points, l’orientation globale du plan ou des actions proposées (rentabilité, conquête de marché…), les résultats escomptés (notoriété, hausse des ventes, …) et le budget et les moyens alloués (dépenses, ventes)
  • Objectifs : cette partie doit être rédigée de façon claire et motivante et va vous eprmettre de démontrer le bien fondé de vos actions. Limitez le nombre d’objectifs à décrire de façon à simplifier la lecture te rendre plus claire votre « démonstration ».
  • Analyse de la situation : cette partie de votre plan d’action va vous permettre de replacer le plan d’action dans un contexte et va permettre de présenter un état des lieux, la concurrence, la vision marché portée par l’entreprise, une analyse croisée (forces/faiblesses, opportunités/menaces), etc…
  • Stratégie marketing : prenez garde, dans cette partie du document, à ne pas confondre l’objectif – un but à atteindre comme par exemple, développer la notoriété, devenir leader sur son marché, augmenter les ventes de 20%, etc. – avec la stratégie – les moyens qui vont être utilisés pour permettre l’atteinte des objectifs comme par exemple générer du contenu métier, développer les partenariats, utiliser les témoignages clients, etc. Par exemple, l’objectif peut être de renforcer le leadership sur le marché intérieur et la stratégie de lancer un nouveau modèle adapté à la cible française afin de renforcer le leadership sur le marché intérieur.
  • Plan d’action : il s’agit bien là de rentrer dans le vif du sujet ! Cette partie va permettre de décrire les actions/opérations à mener en y intégrant les outils, le smoyens, les délais, les objectifs de chaque action, les responsables, etc.
  • Planification et budget : last but not least ! Ces deux éléments sont indispensables de la réalisation d’un plan d’action car ils sont déterminants sur les arbitrages, les choix qui sont fait et la faisabilité des projets.

De façon globale, votre plan d’action devra être clair et simple et bien présenté pour faciliter la lecture et avoir un impact positif, au moins dans la forme, sur vos interlocuteurs.

Un plan d’action doit également être expliqué et commenté pour éviter une mauvaise compréhension de vos interlocuteurs.

Quelques erreurs à ne pas commettre quand pour rédiger un plan marketing opérationnel (et en marketing en général !)

  • Ne pas écouter vos clients ou trop les écouter
  • Ne se fier qu’à son instinct ou le négliger
  • Ne pas se renseigner sur les tendances marketing marketing ni se tenir au courant de ce qui se pace sur le marché
  • Appliquer des recettes toutes faites qui ont l’air de marcher pour les autres ou qui sont dans l’air du temps
  • Ignorer le monde qui vous entoure (car vos concurrents eux ils ne l’ignorent pas !)
  • Se fier uniquement aux chiffres
  • Vouloir faire trop de choses à la fois et être parfois trop ambitieux
  • Ne pas mettre ne place des opérations qui doivent amener la vente
  • Ne pas avoir d’avantages concurrentiels significatifs
  • Vendre quelque chose qu’on ne peut expliquer clairement en quelques mots

 

Reste maintenant à se lancer (après s’être formé sur les techniques) ou à se faire accompagner par un consultant qui saura vous assister dans cette démarche vous aider à structurer vos actions, votre méthodologie et votre approche du marketing.

Pour finir, je vous laisse méditer sur ce proverbe populaire (chinois je crois) :

« Il ne suffit d’aller à la rivière avec l’envie de prendre un poisson, encore faut-il avoir le bon filet »…

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AJEM Consultants invité sur le blog Izypeo

Invitée sur le blog IZYPEO pour parler de stratégie marketing et RSE, un enjeu majeur de la stratégie de l’entreprise

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logo izypeo 2La société IZYPEO, éditeur spécialisé dans les solutions logicielles dédiées à la démarche RSE des entreprises, m’a fait l’honneur de m’inviter sur son blog afin d’échanger sur le lien entre stratégie marketing et RSE dans la démarche marketing des entreprises.

Encore merci à Nathalie et Damien les deux fondateurs de la société.

Nathalie Labate – Cofondatrice d’Izypeo. Stéphanie, qu’est-ce qui t’a amenée à t’intéresser à la démarche RSE des entreprises?

Stéphanie Michel Amato. Depuis plus de 20 ans, j’ai développé une expertise dans le marketing opérationnel et le développement commercial, tout d’abord chez un éditeur de logiciels où j’ai assumé des fonctions de chef de produit puis de directeur marketing, puis, de l’autre côté de la barrière, en qualité de consultante. Depuis plusieurs années, les problématiques associées à la démarche environnementale et de façon plus globale à la démarche RSE, ont pris une place importante dans les stratégies de communication mais aussi en matière de positionnement marketing et de discours commercial. Bien sûr, la réglementation s’est renforcée sur le sujet – je pense aux appels d’offres publics par exemple ou aux obligations pour certains secteurs d’activité comme les transporteurs – mais il faut noter aussi qu’une réelle prise de conscience s’est effectuée dans les entreprises. J’ai, en outre, été sensibilisée à ces problématiques au travers de plusieurs missions menées auprès d’entreprises spécialisées dans l’accompagnement, l’outillage et valorisation de la démarche RSE.

 NLA. Stratégie marketing et RSE … Au premier abord, le lien n’est pas évident…

SMA. En effet, beaucoup de mes clients ne font pas tout de suite le lien, surtout les plus petites organisations ! Pourtant la démarche de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (ou RSE) concerne à présent toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur activité. Plus qu’un simple effet de mode, elle est devenue un point stratégique de la réussite commerciale de nombreuses entreprises. C’est la raison pour laquelle elle nécessite des outils, du temps, du réalisme, un véritable contrôle des coûts et surtout que l’on soit capable d’en tirer parti d’un point de vue commercial.

NLA. Toutes les entreprises seraient donc concernées par la RSE ?

SMA. Tout à fait ! Commençons par une définition relativement simple de la RSE : la Responsabilité Sociétale d’Entreprise consiste à intégrer, dans la stratégie de l’entreprise, l’impact environnemental et social de son activité ainsi que les préoccupations de ses parties prenantes (collaborateurs, actionnaires, clients, fournisseurs, société civile, etc.).

Quelle que soit la taille de votre entreprise, la démarche RSE vous concerne. Si la motivation du dirigeant reste toujours un facteur clé du projet, la cohérence stratégique, la méthodologie et la bonne évaluation des enjeux sont des éléments indispensables à sa réussite. De plus, négliger l’importance de la RSE dans vos relations commerciales – fournisseurs comme clients – peut avoir de lourdes conséquences. Et pas seulement en terme d’image car cela impacte également le compte de résultat. C’est pourquoi, il est important de penser sa démarche RSE autour de trois notions clés : structurer, outiller, valoriser.  Cela signifie concrètement, mettre en place une véritable méthodologie qui va faire intervenir des spécialistes de la démarche RSE ainsi que des spécialistes de la valorisation de cette démarche.

« Il est important de penser sa démarche RSE autour de trois notions clés : structurer, outiller, valoriser »

 NLA. Concrètement, comment faut-il s’y prendre ?

SMA. On peut identifier 6 étapes principales pour mettre en place une politique RSE, qui soit à la fois pragmatique et à forte valeur ajoutée :

  • étudier la pertinence de votre démarche RSE et identifier vos enjeux prioritaires : la phase diagnostic est très importante pour mettre en œuvre des actions à forte valeur ajoutée,
  • formaliser et mettre en œuvre une stratégie progressive tenant compte de vos contraintes : il s’agit de concevoir une stratégie en phase avec votre entreprise et ses contraintes et prendre garde de ne pas être trop ambitieux sous peine de ne jamais aboutir,
  • définir un référentiel RSE propre à la culture de votre entreprise : pour cela il est intéressant de se baser sur des référentiels reconnus tels que l’article 225 ou le GRI et de ne pas vouloir réinventer l’eau tiède,
  • intégrer les critères du développement durable dans le management quotidien : cela signifie l’intégrer dans le management des hommes (RH) mais aussi dans la stratégie commerciale et marketing de l’entreprise,
  • valoriser vos actions et votre démarche : les entreprises sont souvent trop timides sur ce sujet : cette étape ne peut se réduire à créer une page « Développement Durable » sur votre site web. Intégrez clairement la démarche environnementale et RSE de l’entreprise dans vos argumentaires commerciaux et communiquez sur votre démarche citoyenne au travers d’emails, de communiqués de presse ou encore d’articles de blogs.
  • mesurer et évaluer vos progrès : cette étape, souvent négligée, doit vous permettre d’enclencher une véritable politique d’amélioration continue qui vous lavera de tout soupçon de « greenwashing » (politique qui consiste à laver plus vert que vert et ternir l’éclat de votre démarche RSE !).

NLA. A ce sujet, comment peut-on mesurer les progrès obtenus ?

SMA. L’élément essentiel est le reporting RSE. Ce dernier consiste à mesurer la performance en matière de développement durable (stratégie, approche managériale, indicateurs de performance), à en communiquer les résultats puis à en rendre compte à ses parties prenantes. Pour construire son rapport RSE, il est nécessaire de s’appuyer sur des méthodologies internationales (les indicateurs de l’article 225 issu du Grenelle 2, GRI pour Global Reporting Initiative, etc.), conçues pour toutes les organisations, quelles que soient leur taille, leur localisation ou leur activité. Il est par ailleurs indispensable de se doter d’un outil logiciel de pilotage RSE adapté aux besoins de l’entreprise car il va faciliter, si ce n’est automatiser, la collecte et la consolidation des données, permettre de disposer de tableaux de bord d’indicateurs personnalisés, de suivre et maîtriser les actions mises en place dans le cadre d’une amélioration des indicateurs et disposer de fonctionnalité de reporting. Ce type d’outil facilite grandement la rédaction d’un rapport annuel RSE qui est la pierre angulaire de la valorisation de votre démarche. Son contenu doit être aussi précis que valorisant et « vendeur ».

NLA. Comment passer de la phase opérationnelle à la phase de communication ?

SMA. Une démarche RSE construite et adaptée est un véritable atout concurrentiel. Faire appel à un consultant marketing et communication est particulièrement pertinent dans ce cadre car il va construire avec vous un plan de communication interne et externe afin de mettre en valeur vos actions de RSE auprès de vos salariés, vos actionnaires, vos fournisseurs, vos clients mais aussi auprès des pouvoirs publics et de la société civile. En communiquant sur votre démarche RSE, vous capitalisez sur votre image et votre réputation. Ce serait dommage de s’en priver !

NLA. Finalement, une stratégie RSE maîtrisée ce n’est que du bonheur ?

SMA. Oui, 100 fois oui ! Une stratégie RSE cohérente et construite participe directement à:

  • une meilleure anticipation face aux réglementations techniques et juridiques,
  • une politique concurrentielle percutante,
  • une optimisation de la gestion des RH et un outil moteur au sein des équipes,
  • un renforcement de la culture d’entreprise,
  • un retour sur investissement assez rapide (crédits, subventions, marchés publics, etc.),
  • et au final une valorisation de l’image de l’entreprise qui se traduit par un impact direct sur le chiffre d’affaires !

Visiter le blog IZYPEO

Qui contacter ?

  • Pour mettre en place un système d’information dédié reposant sur une plate-forme en mode Saas : la société IZYPEO® et Sa Directrice Commerciale Nathalie Labate
  • Pour intégrer stratégie marketing et RSE : AJEM Consultants

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Former les commerciaux, gagnant ou galère ? (infographie)

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Former les commerciaux est une réalité à ne pas négliger, même si certains ont de « la bouteille », quelques révisions sont parfois utiles…

Hé oui… former les commerciaux n’est ni un luxe, ni une lubie… c’est tout simplement l’une des meilleures solutions pour atteindre ses objectifs (commerciaux et stratégiques !) . Si le rôle des commerciaux et des équipes avant-vente dans la réussite d’une entreprise est généralement admise dans les entreprises, ces équipes sont trop souvent les « laissés pour compte » du management. Un management qui passe aussi bien par un pilotage de l’activité que par la formation des équipes commerciales, un élément de la réussite d’une stratégie commerciale qui ne se limite à une présentation rapide des produits. Jetons aux oubliettes ces quelques idées reçues sur la formation des équipes commerciales, des idées reçues qui pénalisent les entreprises dans l’atteinte de leurs objectifs de développement…

former ses commerciaux

 

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Lassitude du dirigeant : et si les consultants pouvaient vous redonner envie de vous « éclater » à diriger votre boîte?

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Diriger une entreprise, cela représente du stress, des responsabilités, de la pression  mais aussi beaucoup de plaisir! On n’est pas patron par hasard mais parce qu’on a une âme d’entrepreneur… Quand la motivation n’y est plus, que l’on fait face à la lassitude ud dirigeant, faire appel à un ou plusieurs consultants peut parfois se révéler extrêmement payant.

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Allongée sur une plage de sable fin, quelque part en France, je me faisais la réflexion que mon métier de consultant ne consiste pas seulement à apporter mon expérience et mon savoir-faire aux entreprises. Mon intervention et celle des autres consultants de mon réseau sont aussi sources de motivation pour nos clients. Par expérience, je peux dire que l’influence des consultants sur l’envie des patrons de diriger le bateau est presque aussi forte que leur influence sur l’organisation ou les choix stratégiques de l’entreprise ! Et finalement aussi importante pour la réussite et la performance de l’entreprise …

Idée fausse sur la lassitude du dirigeant et l’intervention des consultants : les consultants sont là quand ça va mal…

Les consultants, dans l’entreprise, sont souvent perçus comme une menace et des oiseaux de mauvaise augure. Pourtant, la plupart du temps, ils sont là pour aider à la transition, pour apporter un regard neuf sur l’entreprise et l’aider souvent à faire face à la croissance et donc à mieux gérer la réussite ! Ce nouveau regard sur l’entreprise se révèle donc souvent positif et pas seulement critique. Car les consultants mettent en exergue les faiblesses mais aussi les forces de l’entreprise. Votre entreprise est une pépite? Les consultants sauront vous le dire et cela vous fera toujours plaisir de l’entendre !

Prendre de la hauteur et sortir le nez du guidon : le double effet kisscool de l’intervention des consultants

Avec le temps, j’ai constaté que l’intervention d’un ou plusieurs consultants n’apporte pas seulement une nouvelle méthodologie ou des bonnes pratiques, mais permet aussi aux dirigeants de regarder leur entreprise et leur rôle de patron autrement. Prendre de la hauteur, sortir le nez du guidon et reprendre plaisir à diriger son entreprise, c’est aussi le deuxième effet Kisscool des missions de conseil !

Y’a-t-il un pilote dans l’avion ? Bien sûr c’est vous !

Il n’est pas rare de voir des dirigeants être victimes du syndrome de la « lassitude » du dirigeant. Vous êtes à la tête de votre entreprise depuis un certain temps et vous ne prenez peut-être plus plaisir à la gérer. Peut-être même avez-vous oublié que vous étiez le capitaine du bateau, le pilote, bref celui qui rend possible un certain nombre de choses dans l’entreprise. Reprenez votre rôle au sérieux (sans vous prendre au sérieux !) . Non seulement cela ne pourra qu’être bénéfique pour votre entreprise et vos collaborateurs mais vous redécouvrirez la joie que peut vous apporter la direction de votre entreprise.

À bon entendeur…


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Choisir son statut juridique, une orientation impossible à déconnecter de sa stratégie marketing et commerciale.

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Lorsque l’on crée son entreprise, on est toujours très préoccupé par le statut juridique qu’il conviendra de donner à son futur « bébé » (ainsi que par le statut du dirigeant qui en découle très souvent). Les créateurs d’entreprise ont souvent tendance à considérer ce sujet comme un élément indépendant du reste des choix faits pour leur future entreprise. Or il n’en est rien.
Tout comme il n’y a pas de recette miracle pour faire du marketing, il n’y en a pas non plus pour choisir le statut de son entreprise. Il ne s’agit pas, en effet, de trouver le statut parfait mais bien celui qui correspondra le mieux à votre projet mais aussi à votre situation familiale et vos ambitions.

Se poser les bonnes questions avant de choisir son statut juridique !

Pour cela, il est indispensable de se poser les bonnes questions aussi bien d’un point de vue professionnel que personnel pour définir à la fois le statut de son entreprise et le statut de ses dirigeants. Tout en tenant compte de sa stratégie commerciale et marketing.
Parmi ces questions, on trouvera :

  • Pourquoi est-ce que je crée mon entreprise ?
    • Est-ce que je suis à la recherche d’un revenu plus important ?
    • Est-ce que je veux créer mon entreprise pour les enfants ?
    • Est-ce que je souhaite capitaliser ?
    • Mon entreprise est-elle un levier pour  accroitre mon patrimoine personnel ?
    • Est-ce que je crée mon entreprise parce que je suis porteur d’un projet ou parce que je veux être indépendant ?
  • Comment raisonnent mes associés ? Pourquoi se sont-ils associés avec moi ?
  • Quelles sont les tendances du secteur d’activité dans lequel je me lance ?
    • Est-ce que le statut de l’entreprise a une importance dans mon secteur ?
    • Quelles sont les pratiques en la matière dans le secteur d’activité où j’interviens ?
    • Quel est le niveau de risque encouru par l’entrepreneur sur ce type de projet ?
  • Comment vais-je fabriquer et vendre mes produits et/ou mes services ?
    • Est-ce que j’aurai recours à de la sous-traitance ?
    • Vais-je vendre en direct ou en indirect ?
    • Est-ce que je vends à des particuliers ou des entreprises ?
  • Quel est mon objectif en créant mon entreprise ?
    • Est-ce que je souhaite revendre rapidement cette entreprise ?
    • Est-ce que je cherche à créer mon outil de travail ou à faire fortune ?
    • Est-ce que je souhaite avoir des salariés ?
    • Est- ce que je vais développer  mon entreprise ou limiter son périmètre ?
  • En tenant compte de mon âge, quel est mon projet global et quels sont mes objectifs dans la vie (et oui !!!)?
    • Quels sont mes objectifs dans ma vie personnelle à moyen et long terme? (je souhaite équilibrer ma vie professionnelle et ma vie privée, je privilégie ma vie de famille)
    • Comment est-ce que je veux protéger les miens en cas de faillite ?
    • Quel est le montant de la rémunération dont j’ai besoin pour vivre chaque mois ?
  • Quelle est ma situation personnelle ?
    • Quelle est la vie de famille ? (je suis marié en communauté de biens, je suis divorcé, j’ai des enfants de plusieurs unions différentes, etc.)
    • Quel a été mon parcours précédemment ? (si j’ai cotisé pendant 17 ans comme cadre j’ai peut-être intérêt à opter pour une structure qui me permette de conserver ce statut pour ma retraite)

Tous ces éléments sont fondamentaux dans le choix de son statut et de la forme juridique de votre entreprise ! Ils vont en effet impacter le montant et la forme de votre rémunération, le choix de votre protection sociale et vous orientent dans le choix d’une structure qui va vous permettre de limiter les risques. À la fois en cas d’échec, afin de ne pas mettre en jeu votre patrimoine personnel mais aussi en cas de très fort développement afin d’optimiser la fiscalité.

Ne pas dissocier le statut de l’entreprise de sa stratégie …

Il est donc indispensable de ne pas déconnecter le choix de son statut juridique de sa réflexion stratégique et marketing. Et surtout il vaut mieux éviter de choisir ce statut avant d’avoir validé ces éléments de stratégie. Un conseil en marketing  et en stratégie est donc aussi important qu’un expert-comptable pour ce choix et tous doivent travailler de concert ! Parce qu’il ne suffit pas d’être un bon technicien pour être un bon entrepreneur !

.. et ne pas négliger l’importance du choix du statut du dirigeant…

N’oublions pas non plus que le choix du statut de l’entreprise conditionne également le choix du meilleur statut pour vous assurer la rémunération la plus pertinente en adéquation avec les objectifs de croissance de l’entreprise. Le choix de votre statut de dirigeant se révèle également déterminant optimiser votre rémunération en cohérence avec vos objectifs professionnels et personnels et pour limiter la pression fiscale et sociale tout en pérennisant votre activité.

Article rédigé avec le concours du cabinet d’expertise comptable ALBA Expertise.


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